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Chroniques Neurologiques
Chroniques Neurologiques
13 novembre 2007

Danse

Des milliers de corps se mouvaient dans cette grande salle,
mais aucun ne comptait,
que le tien contre le mien.

Nous ne faisions qu'un,
tes mains dans les miennes,
ta poitrine contre mon dos.

Plus rien n'existait,
que nos souffles s'accélérant,
que ta peau sous mes lèvres,
d'un mouvement à peine perceptible,
dans la noirceur qui reignait.

La musique n'était qu'accessoire à tout le reste.
Ma pensée suivait la tienne,
ne disait plus à mon corps de suivre le rythme andiablé du son,
mais plutôt celui de ton corps,
beacoup plus lent, beaucoup plus doux.

Tes yeux mis clos,
ton sourire simple,
tu respirais la sensualité.

Mon envie de toi ne faisait qu'accroite,
dans la pénombre enfumé.

Nos lèvres se sont frolé,
sans plus,
pour ne pas passer
outre le tabou qui regnait entre nous.

Je n'ai eu de yeux pour toi,
tout au long de cette soirée mémorable.

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